La journée de la femme
La Journée Internationale des Droits des Femmes, ou plus communément appelée la Journée de la Femme, est célébrée le 8 mars à travers le monde depuis 1977.
« La journée de la femme c’est tous les jours ! » : oui ! Mais le 8 mars c’est l’occasion de faire le bilan sur la situation des femmes en matière de droits, d’égalité, d’autonomisation… En dépit de certains progrès, la communauté internationale s’accorde à reconnaître que la situation de la plupart des femmes et des filles dans le monde évolue extrêmement lentement. Aucun pays n’est en mesure, à ce jour, d’affirmer avoir atteint l’égalité des sexes par exemple.
TRIGO et les femmes
Depuis sa création, TRIGO s’est engagé sur des principes éthiques : l’intégrité, le respect, l’équité et la lutte contre le harcèlement notamment. Ces principes font la force et la fierté du Groupe au quotidien.
A l’occasion du 8 mars, nous avons souhaité parler des femmes chez TRIGO. Leur place mais également leur ressenti dans une industrie, au sein d’une activité, toujours considérée comme masculine, voire simplement réservée aux hommes.
Huit collaboratrices se sont portées volontaires pour répondre à nos questions et mettre en lumière leur rôle et poste au sein de TRIGO. Découvrez leurs interviews ci-dessous !
Nos interviews
Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Banu Yurtseven, j’ai 32 ans, je suis mariée et j’ai un enfant. Je suis diplômée en Ingénierie Chimique et je travaille depuis 7 ans au sein du Groupe TRIGO, en tant qu’Ingénieur Qualité.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre métier et mentionner un challenge auquel vous avez dû faire face ?
Mon travail consiste à faire le lien entre le fournisseur et son client. A régler les problèmes qualité de l’un, tout en protégeant sa réputation, pour satisfaire les exigences de l’autre et leur permettre de continuer à travailler ensemble. C’est le plus gros challenge de mon métier. Il faut être très efficace dans un temps limité et comprendre les différences culturelles entre les pays ! C’est un point non-négligeable.
Avez-vous eu affaire à des challenges professionnels liés au fait que l’industrie dans laquelle vous travaillez soit considérée comme réservée aux hommes ?
Au début de ma carrière, j’ai dû travailler avec une personne qui pensait que mon poste était exclusivement réservé aux hommes. Il avait toujours été occupé par un homme et ça ne devait pas changer. Cette situation m’a complètement démoralisé mais elle m’a également boosté, m’a rendu plus ambitieuse. J’ai réussi à prouver à mon collègue que j’avais ma place à ce poste et que ses idées reçues étaient totalement fausses.
Pourriez-vous citer une ou plusieurs femmes que vous admirez et nous expliquer pourquoi ?
Les femmes que j’admire le plus sont ma mère et ma grande sœur. Elles sont toutes deux très présentes dans mon quotidien et j’ai compris l’importance d’une mère pour son enfant quand je suis devenue mère.
Si vous deviez choisir une chanson qui vous représente, laquelle choisiriez-vous ? Pourquoi ?
La chanson "Colors of the wind" de Sertap Erener. Il s’agit d’une femme heureuse qui se trouve et qui sait comment profiter de la vie. Les femmes heureuses ont un avenir heureux. Un avenir coloré…
Derya Ateş, Deputy Site Manager
Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Derya Ateş, j’ai 42 ans, je suis mariée et j’ai deux fils. Je travaille pour TRIGO depuis 2009 et suis actuellement Responsable de Site Adjoint pour TRIGO Turquie.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre métier et mentionner un challenge auquel vous avez dû faire face ?
J’ai commencé à travailler en tant qu’Opérateur en 2009. J’ai ensuite été promue chef d’Equipe en 2011, puis Responsable de Site Adjoint grâce à ma performance. Lorsque je travaillais en tant que Chef d’équipe, il m’était difficile de travailler avec des employés masculins. J’avais du mal à me faire entendre et à veiller à ce qu’ils respectent les règles, mon autorité était très souvent remise en question. Grâce à mes efforts réguliers, ma détermination et à ma discipline, j’ai fini par gagner leur respect.
Avez-vous eu affaire à des challenges professionnels liés au fait que l’industrie dans laquelle vous travaillez soit considérée comme réservée aux hommes ?
Non, je n’ai pas rencontré de défis particuliers, mis à part celui mentionné plus haut, qui était un cas isolé que j'ai fini par surmonter. Je crois que les hommes de notre industrie agissent de façon plus respectueuse et conciliatrice, considérant que je suis une femme. Je peux dire que j’ai surtout connu les avantages de cette situation.
ourriez-vous citer une ou plusieurs femmes que vous admirez et nous expliquer pourquoi ?
Le Dr Türkan Saylan est l’une des femmes que j’admire le plus. C’est une femme très forte qui se consacre à son travail, elle est idéaliste et poursuit ses rêves. Elle est courageuse et n'a peur de rien. En 1976, elle a prouvé que la lèpre pouvait être guérie et contrôlée, personne ne l'a croyait à l'époque mais elle s'est battue.
Si vous deviez choisir une chanson qui vous représente, laquelle choisiriez-vous ? Pourquoi ?
Si je devais choisir une chanson qui me représente, je choisirais la chanson « Of Course » de Candan Erçetin. Parfois, je me sens fatiguée et épuisée, mais ensuite je me lève. J’aime travailler et être active.
Bahar Yalman, Regional Coordinator
Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour ! Je m’appelle Bahar Yalman et j’ai 35 ans. Je suis diplômée du département d’administration des affaires de l’Université Anadolu. Je suis mariée, j’ai un fils et je travaille pour TRIGO depuis seize ans.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre métier et mentionner un challenge auquel vous avez dû faire face ?
J’avais 18 ans lorsque je suis arrivée à TRIGO. J’ai commencé à travailler en tant qu’Opérateur en 2005. Mes performances m’ont permises d’être promue Chef d’équipe puis Adjoint Chef de site. J’ai réussi à gravir les échelons de l’entreprise au fur et à mesure pour ensuite devenir Responsable de Site puis Coordinnateur Régional sur la région de Marmara. Je travaille actuellement en tant que Coordinnateur Régional CSL-2.
La première chose qui me vient à l’esprit quand je pense à un défi que j’ai surmonté est le moment où j’ai été affecté en tant que Responsable de Site, en 2012. C’était un défi pour moi de travailler dans un nouvel environnement de travail, d’échanger avec de nouveaux collègues et de devoir envisager une nouvelle perspective client. Mais grâce à mon travail et à mon expérience sur le terrain, j’ai réussi ma mission !
Avez-vous eu affaire à des challenges professionnels liés au fait que l’industrie dans laquelle vous travaillez soit considérée comme réservée aux hommes ?
Au lieu de difficultés, jusqu’à présent, j’ai éprouvé des avantages et du respect. Et je peux dire que, jusqu’à maintenant, le fait d’être la seule coordonnatrice féminine dans la zone des opérations m’a toujours fait me sentir spéciale.
Pourriez-vous citer une ou plusieurs femmes que vous admirez et nous expliquer pourquoi ?
L’une des femmes que j’admire le plus est Mme Betül Mardin, femme d’affaires et créatrice dans le secteur des relations publiques et de la publicité. Elle a 90 ans et elle travaille encore ! Je la considère comme un modèle grâce à sa position, son élégance, ses connaissances et son énergie.
Si vous deviez choisir une chanson qui vous représente, laquelle choisiriez-vous ? Pourquoi ?
Si je devais choisir une chanson qui me représente, je choisirais la chanson "I have my wings within my soul" (traduction libre) de Nil Karaibrahimgil. Je veux et je souhaite être libre à chaque instant de ma vie. D’ailleurs, je le souhaite pour chaque femme.
Margarita Diaz, Resident Engineer
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Margarita Diaz. J’ai 39 ans. Mes parents espagnols, mais je suis née et j’ai grandi en Allemagne. Je suis arrivée en Espagne à l’âge de 19 ans, grâce à une offre d’emploi.
J’ai deux enfants, deux garçons de 9 et 15 ans. Je suis une personne très orientée famille et joyeuse.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre métier et mentionner un challenge auquel vous avez dû faire face ?
Mon premier emploi était dans un magasin allemand basé en Espagne. Au début, l’offre était un emploi d’été comme secrétaire traducteur, mais c’est finalement devenu un emploi à temps plein. J’avais une fonction très polyvalente, ce qui représentait une bonne occasion pour moi d’en apprendre davantage sur l’ensemble des départements d’une entreprise.
J’ai ensuite reçu une offre d’emploi d’un aéroport espagnol, pour m’occuper de leurs factures. C’était un travail assez compliqué au début, car c’était la toute première fois que je travaillais avec des factures. Mais c’était une excellente occasion pour moi d’apprendre à gérer des montants d’argent élevés.
Mon troisième défi professionnel a été celui de superviseur qualité. J’y suis resté trois ans, quand j’ai reçu une offre de TRIGO, où je travaille maintenant depuis déjà quatre ans.
Je suis aujourd’hui Résident qualité. Je traite avec de nombreuses personnes sur les sites des clients. J’aime ce travail, c’est l’occasion d’en apprendre beaucoup sur les différents pays et cultures. Mon rôle, pour résumer, c’est de gérer les pièces du client – si il y a des problèmes avec ses pièces, je communique avec lui pour trouver la meilleure solution à son problème, le plus rapidement possible.
Avez-vous eu affaire à des challenges professionnels liés au fait que l’industrie dans laquelle vous travaillez soit considérée comme réservée aux hommes ?
À l’aéroport, j’étais la seule femme. Au début, c’était un peu difficile – les gens n’étaient pas trop ouverts à l’idée de travailler avec une jeune femme. Surtout dans l’équipe de facturation, si important pour l’entreprise, mais un domaine qui était essentiellement composé d’hommes plus âgés.
C’était un peu difficile, mais j’ai réussi à surmonter la situation grâce à mes capacités professionnelles.
Aujourd’hui, chez TRIGO, je suis à nouveau la seule femme de mon équipe. J’ai quatre collègues hommes. Nous nous entraidons toujours. J’ai été très chanceuse avec mes collègues. Ils ne me sous-estiment pas, et je ne pense pas avoir eu plus de difficultés qu’eux. Ils m’ont accueilli dans l’équipe, et aujourd’hui nous travaillons bien ensemble.
Pourriez-vous citer une ou plusieurs femmes que vous admirez et nous expliquer pourquoi ?
J’admire beaucoup de gens – hommes et femmes. Mais ceux que j’admire le plus sont les femmes qui se sont battues pour la justice, comme Maria Montessori ou Clara Campoamor. Cette dernière était une Espagnole qui luttait pour l’égalité entre les hommes et les femmes. C’est arrivé à une époque où nous, les femmes, subissions plus d’inégalités qu’aujourd’hui.
Si vous deviez choisir une chanson qui vous représente, laquelle choisiriez-vous ? Pourquoi ?
Je n’ai pas vraiment de chanson qui me définit. Mais une chanson que j’aime vraiment est « Where is the love », de Black Eyes Peas. Il s’agit de respecter les autres. Je l’aime beaucoup surtout grâce à mes enfants – ils l’écoutent tous les jours, tout le temps.
Je comprends que le message de la chanson est que ce que nous voyons dans les médias sont principalement de mauvaises choses. Cependant, il y a de bonnes choses qui se passent au-delà et nous devons en parler.